Système de santé de l’Ouganda

Structure des services de santé :

Hôpitaux de référence nationaux

  • Hôpitaux de référence régionaux
  • Hôpitaux généraux
  • Centres de santé (CS) IV, III, II et I

HC IV

  • Sous-district de santé
  • Gestion quotidienne et supervision technique des établissements de santé de niveau inférieur
  • Leadership dans la planification et la gestion des services de santé, y compris la supervision et le contrôle qualité
  • Mise à disposition d’une assistance technique, logistique et de développement des capacités aux unités sanitaires inférieures et aux communautés, y compris achat et fourniture de médicaments

HC III

  • Mise à disposition des soins préventifs et curatifs de base
  • Mise à disposition d’une supervision de soutien à la communauté et aux HC II sous leur juridiction
     

HC II

  • Mise à disposition du premier niveau d’interaction entre le secteur formel de la santé et les communautés
  • Mise à disposition des soins ambulatoires, des services d’approche communautaire et du personnel infirmier assurant des services complets et faisant le trait d’union avec l’équipe de santé du village

HC I

  • Structure des services de santé :
  • Hôpitaux de référence nationaux
  • Hôpitaux de référence régionaux
  • Hôpitaux généraux
  • Centres de santé (CS) IV, III, II et I

Défis

HC I

  • Capacité à coordonner, à former et à superviser les activités de l’équipe de santé du village au niveau du district
  • Financement
  • Taux d’attrition élevé parmi les équipes de santé du village en raison du manque d’outils, de ressources, de motivation et de supervision régulière
  • Coordination et supervision par le Ministère de la santé

Le secteur privé

Le secteur privé est le premier point de contact privilégié pour près de 59 % des enfants fiévreux, 44 % se rendant dans des hôpitaux ou des cliniques privés et 14 % dans des pharmacies privées. [3] La contribution du secteur privé à la prestation de services manque de coordination, est fragmentée et difficile à mesurer. En outre, l’examen à mi-parcours de la précédente stratégie nationale de lutte contre le paludisme a révélé une adhésion minimale aux politiques et directives nationales de lutte contre le paludisme dans le secteur privé. Le deuxième objectif stratégique du Plan stratégique ougandais de réduction et d’élimination du paludisme (UMRESP) est d’améliorer l’efficacité de la coordination des services offerts, de la gestion de l’information et de la pérennité du secteur privé pour la santé ; il déploiera quatre stratégies pour y parvenir :

  • Mise en place d’un mécanisme de coordination du secteur privé contre le paludisme pour renforcer la coordination, le plaidoyer et la capacité de mobilisation des ressources du secteur privé, et soutenir la collecte et le partage d’informations sur les interventions antipaludiques entre les acteurs du secteur privé.
  • Renforcement de la capacité du secteur privé à fournir des services préventifs et curatifs de qualité en formant et en encadrant les agents de santé du secteur privé par rapport à la prise en charge intégrée du paludisme selon des modalités appropriées, en améliorant leur accès à des antipaludiques abordables et de qualité garantie et en assurant la qualité des diagnostics du paludisme.
  • Renforcement de l’accréditation du secteur privé et l’environnement réglementaire, y compris la communication des données, grâce à la cartographie des prestataires de services du secteur privé, au renforcement des capacités, aux incitations et aux mesures dissuasives pour se conformer aux bonnes pratiques et pour accroître la participation à la recherche, à l’évaluation et aux forums décisionnels.
  • Mise à disposition d’un financement durable pour des interventions abordables contre le paludisme sur les lieux de travail et dans les institutions en soutenant la mise en œuvre de partenariats public-privé pour les accords stratégiques en matière de santé. La NMCD vise également à mobiliser le secteur privé pour optimiser la couverture par les prestataires d’assurance maladie, favoriser l’adhésion et l’utilisation de stratégies de façonnage du marché et d’accès subventionné, et accroître l’engagement en responsabilité sociétale des entreprises pour la lutte contre le paludisme.