Système de santé du Ghana

Structure

  • Secteur public : géré par les services de santé ghanéens et les hôpitaux universitaires (agences du ministère de la santé).
  • Secteur privé : établissements de santé confessionnels et privés à but lucratif
  • Services de santé ghanéens (GHS) : responsables de la prestation de services
  • Gestion des ressources humaines, des infrastructures, des systèmes et des fournitures

Système de livraison à trois niveaux :

  • Primaire (centre de santé)
  • Secondaire (hôpital de district)
    • Districts divisés en sous-districts, eux-mêmes divisés en zones de planification et de services de santé communautaire (CHPS)
    • Services de santé intégrés et décentralisés, gérés au niveau du district
  • Niveaux tertiaires (hôpitaux spécialisés et universitaires).
  • En règle générale, un district de 100 000 habitants compte un hôpital, cinq centres de santé et 10 à 15 zones CHPS.

Formation

Par le biais du dispositif de formation et de supervision de proximité (OTSS - Outreach Training and Supportive Supervision) en clinique et en laboratoire depuis 2012 :

  • Tous les prescripteurs des centres de référence formés dans le cadre du protocole révisé de gestion des cas ont été formés à l’utilisation de l’artésunate injectable.
  • Les prescripteurs des établissements de niveau inférieur ont été formés à l’utilisation des ARC.

Difficultés

  • Système d’information sur la gestion de la santé
  • Répartition inégale des ressources humaines
    • La répartition du personnel clinique est orientée vers les zones urbanisées.
    • 50 % des agents de santé se trouvent dans trois des 10 régions les plus urbanisées (Grand Accra, Ashanti et Est)

Difficultés en matière d’approvisionnement et d’achat

  • Retards dans l’achat et rupture de stocks de produits essentiels
    • Améliorations avec la mise en place du système de gestion des informations sur la santé du district 2 (DHIMS2)
  • Rapports tardifs
  • Qualité des données

Manque de financement pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie

  • Renforcement des capacités en matière de sensibilisation et de communication favorisant le changement de comportement (CCC)
  • Soutien aux champions nationaux et régionaux de la promotion de la santé.

Financement

Les principales dépenses en matière de prise en charge des cas de paludisme grave concernent l’achat d’artésunate injectable.

  • Le besoin total en artésunate injectable représente 7 151 861 $ (note de synthèse du Fonds mondial 2015).

Coûts supplémentaires :

Logistique (perfusions intraveineuses, artésunate rectal et prise en charge des complications)

Principalement couverts par le GdG et d’autres partenaires

Régime national d’assurance maladie

  • Fondé en 2003
  • Mis en œuvre par l’Autorité nationale d’assurance maladie (NHIA)
  • Couvre 60 % des dépenses nationales totales de santé et 42 % de la population
  • Assuré par les cotisations aux services et la capitation
    • Les deux proposent des services dans le cadre d’un ensemble complet de services de santé gratuits et prédéterminés.
  • Couvre 95 % des problèmes de santé touchant la population, y compris les services curatifs, les services d’hospitalisation et les soins d’urgence.